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Classement meublé de tourisme : quels inconvénients ?

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Le classement d’un meublé de tourisme présente des avantages, comme des avantages fiscaux et une attestation de qualité pour séduire les locataires. Cependant, il comporte aussi des inconvénients à considérer avant de prendre une décision. Parmi eux, on retrouve des règles strictes à respecter, l’interdiction des locations longue durée, une gestion administrative complexe, des frais de classement à prévoir, et une fiscalité parfois moins avantageuse selon votre profil.

Sommaire

Ces points sont essentiels pour optimiser la gestion et la rentabilité de votre investissement locatif. Dans cet article, nous détaillerons les inconvénients de classement meublé de tourisme pour vous aider à choisir la meilleure stratégie pour votre logement meublé et maximiser vos revenus immobiliers.

Qu’est-ce qu’un meublé de tourisme classé ?

Qu’est-ce qu’un meublé de tourisme ?

Un meublé de tourisme désigne un hébergement résidentiel meublé, comme des villas, des appartements ou des studios, proposé temporairement et exclusivement à des fins touristiques. Ces logements sont destinés à des visiteurs de passage et ne peuvent en aucun cas servir de résidence principale pour les locataires.

La location de ces hébergements est généralement de courte durée, avec des séjours allant de la journée à la semaine ou au mois, mais ne dépassant pas 90 jours consécutifs.

En quoi consiste le classement des meublés de tourisme ?

Le classement des meublés de tourisme est une démarche visant à évaluer et certifier la qualité de ces hébergements. Réalisé par des organismes agréés ou des services publics compétents, ce processus garantit aux locataires une attestation de qualité. Bien que les modalités de classement puissent varier selon les pays ou les régions, elles reposent généralement sur des critères standardisés afin d’assurer un niveau de confort et de service défini.

Quels sont les critères de classement d’un meublé de tourisme ?

Les critères de classement d’un meublé de tourisme sont variés et couvrent plusieurs aspects essentiels de l’hébergement. Ils incluent, entre autres, l’équipement et le mobilier, la propreté et l’entretien, les installations de cuisine et de salle de bain, la qualité de la literie et des draps, ainsi que les services complémentaires comme l’accès à Internet, la télévision et les équipements de loisirs.

En outre, des critères relatifs à l’accessibilité et au développement durable peuvent également être pris en compte. Ces éléments permettent de déterminer le nombre d’étoiles attribuées au meublé, généralement de 1 à 5 étoiles, en fonction de la qualité globale et des services proposés.

Pourquoi faire classer son meublé de tourisme ?

Faire classer son meublé de tourisme présente de nombreux avantages, notamment en termes de visibilité, de crédibilité et de rentabilité. Voici les principales raisons de franchir ce pas :

  • Visibilité et crédibilité : Le classement meublé de tourisme améliore la visibilité de votre logement sur le marché de la location saisonnière et renforce sa crédibilité auprès des voyageurs. Cela peut considérablement augmenter vos chances de location et le taux de remplissage de votre hébergement.
  • Avantages fiscaux : Les meublés de tourisme classés bénéficient d’un abattement fiscal significatif sur les revenus locatifs. Par exemple, dans le cadre du régime des micro-BIC, cet abattement peut atteindre jusqu’à 71% des revenus.
  • Exonérations fiscales : Certaines communes offrent des exonérations fiscales aux propriétaires de meublés de tourisme classés, comme la taxe foncière ou la taxe d’habitation, ce qui peut engendrer des économies importantes.
  • Accès à des plateformes de réservation : Le classement facilite l’adhésion à des plateformes spécialisées et à des organismes comme l’Agence nationale des chèques vacances (ANCV). Cela augmente votre visibilité et vos opportunités de location.

Comment obtenir le classement de son meublé de tourisme ?

Pour obtenir le classement de votre meublé de tourisme, plusieurs étapes et conditions doivent être respectées :

  • Choix de l’organisme de classement : Sélectionnez un organisme accrédité par le Comité français d’accréditation (COFRAC) ou mentionné au 2° de l’article L. 324-1 du code du tourisme. Ces organismes sont chargés de la démarche de classement et de l’évaluation de votre hébergement.
  • Évaluation basée sur des critères : La grille de classement comporte 133 critères répartis en trois catégories : équipements, services au client, et accessibilité et développement durable. Votre hébergement sera évalué selon ces critères pour déterminer son classement, allant de 1 à 5 étoiles.
  • Validité du classement : Une fois obtenu, le classement est valable pendant 5 ans. Passé ce délai, il faudra renouveler la demande pour conserver le statut.

En suivant ces étapes et en respectant les critères établis, vous pourrez obtenir un classement qui valorise votre hébergement et améliore votre position sur le marché de la location saisonnière.

Quelle fiscalité du meublé de tourisme classé ?

La fiscalité des meublés de tourisme classés offre des avantages significatifs, mais elle est encadrée par des règles et des limites spécifiques. Voici les principaux aspects à connaître :

  • Abattement fiscal : Les meublés de tourisme classés bénéficient d’un abattement conséquent sur les revenus issus de leur location. Actuellement, cet abattement peut atteindre jusqu’à 71% des revenus, dans la limite de 188 700 € par an. Cette mesure permet de réduire considérablement l’impôt sur le revenu applicable aux revenus locatifs.
  • Régime des micro-BIC : Le régime des micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) est souvent le plus avantageux pour ce type de bien. Il permet de profiter de l’abattement fiscal mentionné ci-dessus, tout en simplifiant la déclaration et la gestion des revenus locatifs.
  • Exonérations de taxes : Dans certaines communes, notamment celles situées en zone de revitalisation rurale, les propriétaires de meublés de tourisme classés peuvent être exonérés de la taxe foncière ou de la taxe d’habitation. Il est recommandé de vérifier ces exonérations directement auprès de la mairie de la commune où se trouve le bien.
  • Plafond de revenus : Les avantages fiscaux sont soumis à des plafonds de revenus. Pour les meublés de tourisme classés, ce plafond est fixé à 188 700 € par an. Au-delà de cette limite, les avantages fiscaux peuvent être réduits, voire supprimés.
  • Évolution de la fiscalité : La fiscalité des meublés de tourisme est susceptible d’évoluer en fonction des lois de finances et des modifications législatives. Il est essentiel de rester informé des dernières réglementations et des éventuels changements qui pourraient impacter votre investissement locatif.

Quels sont les inconvénients du classement meublé de tourisme ?

Malgré les avantages du classement meublé de tourisme, plusieurs inconvénients méritent d’être pris en compte avant de prendre une décision. Voici les principaux points à considérer :

  • Limitation de la durée de location : L’un des inconvénients majeurs est la restriction concernant la durée de location. Vous ne pouvez pas louer votre meublé de tourisme classé à un même preneur pendant plus de 90 jours. Cette limitation peut réduire votre flexibilité et impacter vos revenus locatifs sur le long terme.
  • Renouvellement obligatoire tous les 5 ans : Le classement meublé de tourisme n’est valable que pour une durée de 5 ans. Pour conserver votre classement, il est nécessaire de renouveler votre demande auprès d’un organisme accrédité, ce qui engendre des frais récurrents. De plus, si les critères ne sont plus respectés, vous risquez un déclassement.
  • Frais de classement et d’entretien : Le processus de classement implique des coûts initiaux importants, notamment pour se conformer aux standards requis en termes d’équipements de sécurité, de mobilier et d’électroménager. La procédure elle-même est payante, et il est nécessaire d’investir régulièrement dans l’entretien du logement et le renouvellement des équipements pour maintenir le classement.
  • Contraintes fiscales : Bien que le classement offre un abattement fiscal intéressant de 71 % sous le régime micro-BIC, ce dernier n’est pas toujours le plus avantageux. Par exemple, le régime réel permet de déduire les intérêts d’emprunt, les frais d’entretien et les charges de copropriété des revenus locatifs, ce qui peut être plus bénéfique, notamment au début d’un crédit immobilier.
  • Collecte et reversement de la taxe de séjour : Les propriétaires de meublés de tourisme classés sont tenus de collecter et reverser la taxe de séjour. Cette obligation ajoute une charge administrative supplémentaire et peut représenter un coût additionnel dans la gestion de votre hébergement.
  • Manque de flexibilité et coûts accrus pour les locataires : Les critères stricts du classement peuvent limiter la durée de location et les modalités de séjour, ce qui peut décourager certains locataires. En outre, les frais liés au classement peuvent pousser les propriétaires à augmenter les tarifs de location, ce qui peut impacter le budget des voyageurs.

Des règles strictes à respecter pour louer en meublé de tourisme classé

Louer un meublé de tourisme classé nécessite de respecter des règles précises. Ces règles sont indispensables pour éviter des sanctions et offrir une expérience optimale aux locataires. Voici les points essentiels à connaître :

Déclaration obligatoire : Vous devez déclarer votre meublé de tourisme, qu’il soit classé ou non, auprès de la mairie. Cette démarche permet aux autorités locales de surveiller le marché locatif et de réguler les locations.

Le non-respect de cette obligation peut entraîner une amende pouvant aller jusqu’à 450 euros.

Surface minimale et normes de salubrité : Le logement doit avoir une surface minimale de 9 m² et respecter les normes de sécurité et de salubrité. Cela inclut des exigences concernant l’aménagement des pièces, la qualité des équipements, ainsi que les conditions de confort et de sécurité.

Interdiction de location dans le parc social : Les logements du parc social ne peuvent pas être utilisés pour la location meublée touristique. Les locataires de ces logements risquent une résiliation de leur bail en cas de non-respect de cette règle.

Limite de jours de location pour les résidences principales : Si le meublé de tourisme classé correspond à la résidence principale du propriétaire, il ne peut être loué plus de 120 jours par an. Dépasser cette limite expose le propriétaire à des sanctions pouvant atteindre 50 000 euros.

Obtention du numéro SIRET : Tous les loueurs de meublés de tourisme doivent obtenir un numéro SIRET. Cette formalité est obligatoire pour garantir une gestion légale et transparente de l’activité de location.

Absence de services hôteliers : Pour être considéré comme meublé de tourisme, le logement ne doit pas proposer des services hôteliers tels que la restauration, le service de chambre ou une réception ouverte 24h/24. Ces prestations sont réservées aux établissements hôteliers et ne sont pas autorisées dans le cadre d’une location meublée touristique.

Impossible de proposer de la location longue durée

L’une des principales contraintes des meublés de tourisme classés réside dans l’interdiction de proposer des locations longue durée. Cette restriction, imposée par la réglementation en vigueur, repose sur plusieurs raisons :

Durée maximale de location : La location d’un meublé de tourisme classé est limitée à une durée maximale de 90 jours ou 12 semaines consécutives. Cette règle s’applique strictement à toutes les locations meublées touristiques, qu’elles soient situées dans la résidence principale du propriétaire ou non.

Résidence principale : Si le meublé de tourisme classé correspond à la résidence principale du propriétaire, la durée de location est encore plus encadrée. Dans ce cas, elle ne peut dépasser 90 jours par an. Certaines réglementations locales peuvent même abaisser ce plafond à 90 jours, remplaçant ainsi la limite actuelle de 120 jours.

Impact sur la flexibilité : Cette restriction de durée limite considérablement la flexibilité des propriétaires dans la gestion de leurs biens. Proposer des locations longue durée devient difficile, ce qui peut décourager les locataires en quête d’un hébergement pour une période prolongée. Cela réduit également les opportunités de générer des revenus locatifs réguliers et prévisibles.

Conséquences pour les locataires : Les locataires recherchant un logement pour une durée étendue doivent se tourner vers d’autres options, telles que les locations non meublées ou les locations conventionnelles. Cette limitation peut ainsi diminuer l’attractivité des meublés de tourisme classés pour certaines catégories de locataires et impacter leur demande.

Une gestion administrative plus lourde au quotidien

La gestion d’un meublé de tourisme classé engendre une charge administrative nettement plus importante par rapport à celle d’un logement non classé. Voici les principaux éléments qui expliquent cette complexité :

Déclarations et mises à jour régulières : Vous devez impérativement déclarer votre meublé de tourisme auprès de la mairie. Tout changement concernant les informations fournies (le loueur, le bien, les périodes de location ou le classement) nécessite une nouvelle déclaration. Cela inclut l’utilisation du formulaire Cerfa n°14004, ou d’un téléservice si votre commune y adhère.

Collecte et reversement de la taxe de séjour : En tant que propriétaire d’un meublé de tourisme classé, vous êtes tenu de collecter la taxe de séjour auprès des locataires et de la reverser aux autorités compétentes. Cette tâche exige une gestion rigoureuse des paiements et des déclarations, ce qui peut s’avérer chronophage et complexe.

Respect des normes et critères de classement : Pour conserver le classement, il est essentiel de veiller à ce que votre meublé de tourisme respecte en permanence les critères stricts établis par les organismes de classement. Cela implique des vérifications régulières ainsi que des mises à jour des équipements et services proposés afin de maintenir les standards requis.

Gestion des réservations et des contrats : La gestion des réservations, des contrats de location et des relations avec les locataires demande une attention particulière. Vous devez être capable de traiter efficacement les demandes, gérer les annulations et résoudre les litiges éventuels de manière professionnelle.

Compliance avec les réglementations locales : Certaines communes imposent des règles spécifiques pour les meublés de tourisme, comme l’obligation d’un numéro d’enregistrement pour les annonces de location. Il est important de rester informé de ces réglementations et de les respecter pour éviter toute sanction.

Un classement limité dans le temps : à renouveler tous les 5 ans

Le classement d’un meublé de tourisme, bien que bénéfique, est limité dans le temps et nécessite un renouvellement régulier. Voici les détails importants à connaître :

Durée de validité : Le classement d’un meublé de tourisme est valable pour une période de 5 ans. À l’issue de cette période, le loueur doit effectuer une nouvelle demande de classement pour maintenir le statut de son hébergement.

Procédure de renouvellement : Pour renouveler le classement, le propriétaire doit contacter un organisme accrédité par le Comité français d’accréditation (COFRAC) ou visé au 2° de l’article L. 324-1 du code du tourisme. Cette démarche inclut une nouvelle visite de l’hébergement et l’évaluation des critères de classement actuels.

Maintien des standards : Il est primordial de conserver les standards et les critères établis par les organismes de classement. Cela englobe les équipements, les services proposés aux clients, l’accessibilité et les pratiques de développement durable. Un déclin dans ces domaines pourrait entraîner une perte de classement ou une réévaluation à un niveau inférieur.

Impact sur la promotion : Le renouvellement du classement est essentiel pour assurer la promotion continue de votre meublé de tourisme. Sans ce renouvellement, vous risquez de perdre les avantages liés au classement, tels qu’une meilleure visibilité et une crédibilité renforcée auprès des locataires potentiels.

Planification et préparation : Il est vivement conseillé de planifier et de préparer le renouvellement du classement à l’avance. Cela permet d’éviter toute interruption dans la gestion et la promotion de votre hébergement, tout en garantissant une continuité dans les revenus locatifs et la qualité des services offerts.

Des frais à prévoir pour faire classer votre meublé de tourisme

Faire classer un meublé de tourisme engendre des coûts spécifiques que les propriétaires doivent anticiper. Voici les principaux frais à prévoir :

Frais de la procédure de classement : Le coût de la procédure varie en fonction de l’organisme choisi et de la superficie du bien. En général, il est compris entre 150 et 200 euros pour le premier meublé.

Pour les meublés supplémentaires classés le même jour et situés dans un rayon de 10 kilomètres, le tarif peut être réduit, par exemple à environ 170 euros par meublé supplémentaire.

Visite et évaluation : La procédure de classement inclut une visite obligatoire du meublé par un représentant de l’organisme de classement. Cette étape permet d’évaluer les équipements, les services proposés, ainsi que les pratiques liées à l’accessibilité et au développement durable. Le coût de cette visite est généralement inclus dans les frais globaux de la procédure.

Documents et certifications : Après la visite, l’organisme de classement fournit les documents nécessaires, tels que la grille de contrôle, la décision de classement et l’attestation de visite. Ces documents sont indispensables pour attester du classement de votre meublé et peuvent être inclus dans les frais globaux.

Renouvellement du classement : Le classement est valable pour une durée de 5 ans. À l’issue de cette période, il faudra prévoir des frais de renouvellement similaires à ceux de la première procédure. Ces coûts doivent être intégrés dans votre budget à long terme.

Une fiscalité pas toujours avantageuse selon votre profil fiscal

Bien que le classement d’un meublé de tourisme puisse offrir des avantages fiscaux intéressants, il n’est pas forcément la meilleure option pour tous les profils fiscaux. Voici les points essentiels à prendre en compte :

Limitations dans les déductions : Les propriétaires qui choisissent de classer leur meublé de tourisme doivent savoir que certaines déductions fiscales ne sont pas autorisées. Par exemple, les intérêts d’emprunt ainsi que les dépenses liées à l’entretien et à la rénovation du bien ne peuvent pas être déduits des revenus locatifs sous le régime micro-BIC pour un meublé de tourisme classé.

Impact en début de crédit immobilier : Lorsqu’un crédit immobilier est en cours, les remboursements initiaux sont majoritairement constitués d’intérêts. Dans ce cas, le régime réel simplifié peut s’avérer plus avantageux, car il permet de déduire ces intérêts d’emprunt des revenus locatifs, ce qui n’est pas possible avec un meublé de tourisme classé.

Abattement fiscal et plafond de revenus : Le classement d’un meublé de tourisme permet de bénéficier d’un abattement fiscal de 50 % sur les revenus locatifs. Cependant, cet avantage est soumis à des plafonds de revenus. Si les recettes de location dépassent 50 000 € par an, les bénéfices fiscaux peuvent être réduits ou annulés.

Il est donc essentiel de comparer ces avantages avec ceux offerts par le régime réel afin de choisir la solution fiscale la plus adaptée à votre situation.

Exonérations spécifiques : Le classement d’un meublé de tourisme peut permettre au propriétaire d’être exonéré de la cotisation foncière des entreprises (CFE) dans certaines communes. Cependant, cette exonération n’est pas systématique et dépend des décisions locales. Il est donc indispensable de vérifier les conditions d’exonération auprès de la commune où se situe le bien.

Le nombre d’étoiles reste inconnu avant l’évaluation officielle

Lorsque vous engagez la démarche de classement pour votre meublé de tourisme, sachez que le nombre d’étoiles attribué ne sera déterminé qu’après l’évaluation officielle. Voici les étapes et les raisons de ce processus :

Critères de classement : Le classement des meublés de tourisme repose sur une grille composée de 133 critères (ou 112 selon certaines sources), répartis en trois grandes catégories : équipements, services au client, et accessibilité et développement durable. Chaque critère est associé à un certain nombre de points. Certains critères sont obligatoires, tandis que d’autres sont optionnels ou personnalisables.

Système de points : Le classement s’appuie sur un système de points. Pour atteindre une catégorie d’étoiles, le meublé doit cumuler un nombre précis de points obligatoires et optionnels. Par exemple, le pourcentage requis de points optionnels varie selon la catégorie visée (5 %, 10 %, 20 %, 30 % ou 40 %).

Visite d’inspection : Un organisme de classement réalise une visite d’inspection du meublé pour évaluer sa conformité aux critères. Cette étape permet de vérifier si le logement respecte les standards exigés et de déterminer le nombre d’étoiles qui lui sera attribué.

La décision de classement, accompagnée du certificat de visite et de la grille de contrôle, est communiquée au propriétaire sous un délai de 30 jours après l’inspection.

Incertitude avant la décision finale : Avant l’évaluation officielle, il est difficile de prédire avec précision le nombre d’étoiles que votre meublé obtiendra. Même si vous avez une bonne connaissance des critères et des points nécessaires, la visite d’inspection peut révéler des détails inattendus qui pourraient influencer le résultat final.

Vous devez collecter et reverser la taxe de séjour

Lorsque vous louez un meublé de tourisme classé, vous êtes tenu de collecter et de reverser la taxe de séjour. Voici les informations essentielles à connaître :

Collecte de la taxe de séjour

La collecte de la taxe de séjour est une responsabilité du propriétaire ou de l’opérateur du meublé de tourisme. Vous devez percevoir cette taxe auprès de vos clients pour chaque nuit passée dans votre hébergement.

Le montant de la taxe dépend du type d’hébergement et de la commune où se trouve le logement.

Déclaration préalable

Avant de collecter la taxe de séjour, vous devez effectuer une déclaration préalable de votre activité auprès de la mairie compétente. Cette étape est essentielle pour informer la collectivité de l’existence de votre hébergement et de sa capacité d’accueil. Ces informations sont indispensables pour le calcul de la taxe.

Tarifs et catégorisation

La taxe de séjour est déterminée par la collectivité territoriale en fonction de la catégorie de classement de l’hébergement. Vous devez consulter les tarifs établis par la commune afin de collecter le montant correct auprès de vos clients. Cette taxe est calculée par personne et par nuit.

Reversement de la taxe

Une fois la taxe de séjour collectée, vous êtes tenu de la reverser à la collectivité territoriale concernée. Certaines plateformes de réservation, telles qu’Airbnb, peuvent se charger de collecter et de reverser la taxe de séjour pour le compte des propriétaires, simplifiant ainsi le processus.

Obligations administratives

Respecter les obligations administratives liées à la collecte et au reversement de la taxe de séjour est primordial. Cela inclut :

  • L’affichage du montant de la taxe chez l’hébergeur.
  • L’inclusion de la taxe sur la facture remise au client.

Tout manquement à ces obligations peut entraîner des sanctions.

Conclusion

Le classement d’un meublé de tourisme présente de nombreux avantages : il garantit une attestation de qualité, offre des avantages fiscaux intéressants et améliore la visibilité de votre bien sur le marché. Toutefois, il est essentiel de prendre en compte certains inconvénients, comme la limitation de la durée de location, le respect de règles strictes, une gestion administrative plus complexe, ainsi que les frais liés au classement.

Avant de vous engager, prenez le temps d’évaluer attentivement ces avantages et inconvénients. Assurez-vous de bien comprendre les exigences et les contraintes associées au classement. Si vous estimez que les bénéfices surpassent les désavantages, n’hésitez pas à entreprendre cette démarche pour optimiser la rentabilité et la qualité de votre investissement immobilier.

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Kevin Calatayud